Un point de presse devait être tenu par les conseillers municipaux. Une confusion entretenue par un communiqué d’une certaine jeunesse devant tenir une conférence de presse a fait reporter le dit point de presse.
Pour rappel le conseil municipal de sangalkam à la tête duquel le Maire Alpha Bocar Khouma avait convoqué la presse pour informer l’option. En effet le Maire de sangalkam a été arrêté et brutalisé devant sa famille dans sa maison dans la nuit du Jeudi 03 au Vendredi 04 Aout 2023 . Le Vendredi même dans une émission radio, le ministre de l’intérieur annonce l’arrestation d’un Maire sans citer son nom sur l’affaire Juan Branco. Alors l’avocat français a été arrêté le samedi en terre Mauritanienne; il passe la nuit du dimanche à Reubeus, le lendemain lundi on nous dit à travers une conférence de presse animée par le ministre de la justice le Professeur Ismaila Madior Fall pour le nommer, que le français est mis sous contrôle judiciaire et expulsé du pays. Mais le ministre ne s’arrête pas pas là en effet il a aussi précisé que maître Ndiaye était aussi libéré.
Cependant la surprise générale vient de sangalkam car le Maire qui était arrêté sur l’affaire Juan Branco et des photos de lui en compagnie de Branco publiées sans doute pour justifier la brutalité de son arrestation n’était personne d’autre que le Maire de Sangalkam . Aujourd’hui le Maire Alpha Bocar Khouma est sous mandat de dépôt pour d’autres chefs d’accusation. Et à Sangalkam on s’interroge sur le respect des droits de l’homme dans notre pays ? Les acquis démocratiques sont ils foulés à pied ou bien sont en reculade dans notre cher Sénégal ? En effet Un sénégalais, de surcroît un Maire qui a son tout dans le pays n’a t’il pas plus de garanties de présentation qu’un étranger? Le constat est amer mais la réalité est que le Maire de Sangalkam arrêté sur l’affaire Juan Branco reste en prison au moment où les autres vaquent à leur occupation. Peut être le ministre de la justice Ismaila Madior Fall nous réserve une énième conférence de presse pour éclairer la lanterne de la population de sangalkam.
Rédaction STV